
🩺 BILAN DE SANTÉ 🩺
1 - Point marché tradi
Wall Street réagit à un marché de l’emploi solide, avec 256 000 créations en décembre, et un chômage en baisse à 4,1 %. En 2024, 2,2 millions d’emplois ont été créés, confirmant une économie stable malgré un ralentissement. La confiance des consommateurs pour sa part recule à 73,2 en janvier, avec des inquiétudes croissantes sur l’inflation future (attendue à 3,3 %), compliquant les défis pour la Fed.
Le S&P 500 termine la semaine à -2,07 % et rejoint la borne basse du canal entre les
5 850$ et les 6 150$. Ce niveau devra tenir en clôture afin de préserver la tendance haussière hebdomadaire et ne pas entrainer un retracement plus profond sur la structure du prix en mensuel, dont le support se situe des 5 700$ aux 5 800$.
Le Dollar continue sa hausse et termine la semaine à +0,85 % au contact de la résistance à 108$. Toujours suspendu au-dessus de son ancien range entre les 100$ et les 106$, la structure journalière demeure haussière, soutenue par le niveau à 107 $.
Le Dollar entretient une relation inverse avec les actifs à risque, une corrélation clé pour nos analyses.
2 - Point marché crypto
Le Bitcoin imprime une bougie hebdomadaire à -3,88 % après avoir réagi sur la résistance à 104 000$. Toujours baissier sur la structure journalière, le prix flirte depuis plusieurs semaines avec le support de la tendance à moyen terme sur les 90 000$. Celui-ci devra retenir le prix en clôture afin de préserver le marché d'un retracement plus profond vers les niveaux garants de la tendance long terme, à savoir l'ancien canal entre les 50 000$ et les 74 000$. À la suite d'une performance de 600 % en moins de deux ans il convient de rester prudent durant les phases de marché actuelles.

Ethereum termine pour sa part la semaine à -10,14%. Actuellement au milieu de son range entre les 2 800$ et les 4 000$, seule la cassure d'une de ces bornes permettra le retour d'un mouvement directionnel pour le pionnier des altcoins.
3 - Metrics
Pi Cycle Top Indicator
Le Pi Cycle Top Indicator est un indicateur conçu pour identifier les sommets historiques des cycles de prix de Bitcoin. Il s’appuie sur l’étude de deux moyennes mobiles spécifiques
La 350DMAx2 (ligne violette), qui correspond à la moyenne mobile simple sur 350 jours, multipliée par deux pour refléter une tendance long terme.
La 111DMA (ligne cyan), une moyenne mobile simple sur 111 jours, représentant une tendance court terme.
Comment ça fonctionne ?
Lorsque la courbe de la 111DMA croise au-dessus de la 350DMAx2, cela a historiquement coïncidé avec les sommets majeurs des cycles haussiers de Bitcoin. Ces croisements marquent souvent un pic spéculatif, suivi d’une correction importante. Cet indicateur a démontré sa fiabilité en identifiant les sommets des cycles précédents, notamment en 2013, 2017 et 2021, offrant un outil précieux pour les investisseurs cherchant à anticiper les points de retournement du marché.

Situation actuelle : Actuellement, les deux courbes sont proches mais ne se croisent pas encore, ce qui indique que Bitcoin pourrait encore être en phase d’expansion avant d’atteindre un sommet potentiel. Il convient cependant de rester prudent face au taux de réussite de l'indicateur (100%), car l'échantillon de données reste très contenu en lien avec la jeunesse de ce marché.
🚨 POINT ACTU 🚨
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🇷🇺 La Russie renforce sa réglementation crypto avec de nouvelles règles
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🤓 L'ANECDOTE 🤓
🛢️ Le jour où le pétrole est passé en territoire négatif
Le 20 avril 2020, un événement sans précédent secoue les marchés pétroliers : le prix des contrats à terme du pétrole WTI (West Texas Intermediate) pour livraison en mai 2020 tombe à -37,63 dollars le baril. Pour la première fois de l’histoire, les producteurs de pétrole paient les acheteurs pour se débarrasser de leur brut. Cette situation exceptionnelle est le résultat d’un enchaînement de facteurs économiques, logistiques et spéculatifs.
Avec la pandémie de COVID-19 paralysant l’économie mondiale, la demande de pétrole s’effondre. Les confinements généralisés limitent les déplacements, stoppent les industries, et réduisent la consommation de carburant à des niveaux historiquement bas. En parallèle, une guerre des prix entre l’Arabie saoudite et la Russie au début de l’année 2020 amplifie l’excédent de production, saturant rapidement les capacités de stockage dans le monde, notamment à Cushing, en Oklahoma, où est entreposé le pétrole WTI.
À l’approche de l’échéance des contrats à terme de mai, les investisseurs se retrouvent incapables de stocker physiquement les barils qu’ils ont achetés. Cela déclenche une panique sur les marchés : les détenteurs de contrats paient pour éviter la livraison, faisant plonger les prix en territoire négatif. Cet effondrement révèle les vulnérabilités du marché pétrolier face à des chocs combinant chute de la demande, surplus d’offre et contraintes logistiques.
Malgré un rebond rapide des prix dans les mois suivants, cet épisode souligne les défis auxquels l’industrie pétrolière est confrontée dans un monde en transition énergétique. Il met également en lumière les risques inhérents aux marchés dérivés, où la spéculation peut parfois amplifier les turbulences.

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